Le marché de la téléphonie mobile au Sénégal est un oligopole avec un opérateur en position dominante (Sonatel/Orange). Cet acteur, seul détermine les règles du marché. Cela a eu pour effet d’annihiler toute possibilité de baisse des prix, d’amélioration de la qualité et d’accessibilité des services par le jeu de la concurrence. Une telle situation jure d’avec l’esprit et les règles d’un système concurrentiel sains dans lequel le niveau des prix traduit autant la performance de l’opérateur que sa dimension économique ainsi que ses coûts internes de production. Un marché peu concurrentiel, tiré par le parc mobile, qui, commence à s’essouffler, tandis que l'usage du fixe poursuit sa baisse. Internet mobile, en revanche, prend le relais, selon les dernières statistiques 2016 de l’ARTP. Le marché de la téléphonie mobile au Sénégal est un oligopole avec un opérateur en position dominante (Sonatel/Orange). Cet acteur, seul détermine les règles du marché. Cela a eu pour effet d’annihiler toute possibilité de baisse des prix, d’amélioration de la qualité et d’accessibilité des services par le jeu de la concurrence. Une telle situation jure d’avec l’esprit et les règles d’un système concurrentiel sains dans lequel le niveau des prix traduit autant la performance de l’opérateur que sa dimension économique ainsi que ses coûts internes de production. Un marché peu concurrentiel, tiré par le parc mobile, qui, commence à s’essouffler, tandis que l'usage du fixe poursuit sa baisse. Internet mobile, en revanche, prend le relais, selon les dernières statistiques 2016 de l’ARTP. L’entrée de MVNO peut tirer les prix vers le bas, sur un marché longtemps resté oligopolistique. Toutefois, les opérateurs de réseau ont aussi un intérêt à l'existence des MVNO, car en leur louant leur réseau, et en offrant certains de leurs services (répondeur, service client…) ils optimisent l'utilisation de leurs infrastructures. Ils peuvent également se développer rapidement dans des niches de population ou de clientèle dans lesquelles ils sont encore peu présents vu leur caractère généraliste. En effet, les MVNO peuvent miser sur des catégories de population sur la base de la géographique, la culture, l’entreprises, la population émigrée, etc.) Ainsi, en faisant un partenariat avec les MVNO, l'opérateur historique attire une nouvelle clientèle grâce à des offres moins classiques mais particulièrement bien adaptées à tel ou tel segment de clients. Au Sénégal, l’opérateur historique dominant, probablement sera réticent à l’entrée des MVNO dans le marché. S’il n’arrive pas à les contrôler via l’actionnariat directement ou indirectement, il les verra comme une menace. Aussi, il est certain que la stratégie de 2009 déployée contre Sudatel/Expresso sera réactivée en positionnant sur le « low cost » l’opérateur virtuel Kirene issue de l’accord de marque avec la société Kirene. Quant aux deux (2) autres opérateurs de réseaux, les MVNO ne devraient être pas considérés que comme des relais de croissance au regard des parts de marché dont ils disposent. Publié le 11/06/2017 |
